En France, notre mode de vie nous fait dépenser tous les jours plus de 300 litres d'eau par personne. Selon ce site, c'est plus de deux fois plus aux USA et dix fois moins au Sahel. La maison, avec sa toiture et ses composants naturels (ardoise, terre cuite, bardeaux, etc.) est un véritable capteur d’eau de pluie gratuite et qui n'est soumis à aucune restriction hormis le tarissement de la citerne. Mais dans ce cas, des dispositifs permettent de basculer automatiquement et instantanément entre eau de pluie et eau du réseau. Les systèmes individuels de filtration et traitement des eaux de pluie permettent de choisir soit une utilisation sur les extérieurs, les WC et la machine à laver le linge, soit sur une utilisation de tout cela, plus un système de potabilisation ouvrant l’utilisation de l’eau de pluie dans l’hygiène corporelle, la boisson et la cuisine. En définitive, on réalise presque 100 % d’économies d’eau potable.
Le principe de la récupération d'eau de pluie (voir https://www.abeko.fr/reservoir-souple-eau/) consiste à récupérer sur une surface, en général une toiture, l’eau de pluie. Celle-ci est ensuite filtrée puis stockée dans une (ou plusieurs) citernes (ou retenues). Une fois cette eau de pluie stockée, elle peut être valorisée en intérieur ou en extérieur d’habitations, locaux professionnels, en irrigation, en eau de lavage… La multiplicité des usages de l’eau de pluie est égale à celle de l’eau du « réseau ». De plus, les particuliers tout comme les professionnels disposent dans certains cas d’aides (Etat, région, département, taux « zéro », crédit d’impôt…). Note : Le crédit d'impôt sur la récupération de l'eau de pluie n'existe plus en France.
Quelques données chiffrées
100 m² de toiture (surface au sol) récupère en une année (s'il tombe 1 mètre de précipitation), 100 m3 d'eau (- 15% de perte). L'eau tombe plus ou moins régulièrement. Pour donner deux exemples significatifs : il tombe la même quantité d'eau en Languedoc-Roussillon qu'en Normandie, soit à peu près 800 mm/an. En Languedoc, les pluies sont violentes mais rares et en Normandie, elles sont fines et régulières. Pour stocker l'eau, il faut au moins 20 m3 de bassin en Languedoc et 3 m3 en Normandie.
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